2020-05-01
Isabelle Porter
L’effet combiné de la COVID-19 et de la pénurie de travailleurs mène à de nouveaux abus dans les fermes, certains travailleurs étrangers devant travailler jusqu’à 18 heures d’affilée.
On les fait travailler « 16, 17, même 18 heures par jour », rapporte Michel Pilon, du Réseau d’aide aux travailleurs et travailleuses migrants agricoles du Québec (RATTMAQ). « Ils sont fatigués. On leur dit qu’ils ne sont pas obligés de le faire, mais ils ont peur. »
Depuis trois semaines, le service d’aide téléphonique de l’organisme a reçu au moins une vingtaine d’appels de travailleurs étrangers sur-sollicités par leurs employeurs. « Étant donné qu'ils sont moins nombreux, l’employeur a bien du travail à faire », ajoute-t-il.
Le Devoir
Agriculture and horticulture workers
Canada, Ontario, Alberta, Manitoba, Quebec, British Columbia, Iba pang mga Lalawigan, Pederal, Nova Scotia, Regional relevance, and National relevance
Pranses