- Petsa
2005-05-12
- May-akda
Marc Thibodeau
- Buod
L'exploitation et le travail forcé font de nombreuses victimes partout dans le monde, dont au Canada, selon l'Organisation internationale du travail (OIT) dans un rapport. Ils peuvent être obligés de se prostituer ou occuper des emplois sous-payés en agriculture, en construction ou dans le secteur manufacturier.
Environ 75% de ces victimes sont entrés dans le pays hôte avec l'aide des trafiquants qu'ils doivent payer. Le "commerce" de la traite de personnes est très profitable.
L'OIT définit comme travail forcé tout labeur réalisé par une personne contre son gré sous la menace d'une pénalité pouvant se traduire aussi bien par la violence physique qu'une dénonciation à la police. Dans plusieurs pays, le travail forcé est imputable à l'État dans 20% des cas et touche souvent des enfants
Dans les pays riches comme le Canada, la majorité des victimes sont exploitées sexuellement, mais quand même 25% sont exploitées à des fins économiques.
La mondialisation peut être un facteur de ce phénomène, ajoutée à la pauvreté et la discrimination: les pressions croissantes pour une main-d'oeuvre à coût réduit qui en découlent augmentent les risques de dérapage. L'absence de lois pour interdire le travail forcé est aussi problématique dans de nombreux pays.
- Headline
La Presse
- Page numbers
A1 et A23
- Lugar ng publikasyon
Montréal
- Mga Keyword
Exploitation, Esclavagisme, travail forcé, prostitution forcée
- Pang-ekonomiyang sektor
General relevance - all sectors
- Target na mga grupo
Pampublikong Kamalayan
- Geographical kaugnayan
Global relevance
- Wika
Pranses