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Impression et sauvegarde

Rapport/communiqué de presse

Ontario action to protect precarious workers a "positive first step" says UFCW Canada leader

Date

2013-12-16

Auteurs

UFCWCanada et UFCW/TUAC Canada

Titre de la série

UFCW Press releases

Institution responsable

UFCW

Texte complet

Toronto – December 6, 2013 – The announcement of proposed Ontario legislation to extend protections for migrant and precarious workers "is a very positive first step in renewing employment standards legislation and extending workplace health and safety legislation," says UFCW Canada National President Paul Meinema. UFCW Canada (United Food and Commercial Workers) is Canada's leading and most progressive private-sector union with more than 250,000 members nationally. For more than two decades, UFCW Canada has led the campaign to enhance protections for migrant and temporary workers.
"Right now, temporary and migrant workers in Ontario are at the end of the line when it comes to protecting their employment and labour rights," says Meinema. "For decades, many migrant and temporary foreign workers have essentially been held hostage by recruitment agencies charging outlandish fees to come to Canada. The proposed ban on recruitment fees is a good move, but inspection and enforcement is crucial for it to work."
UFCW Canada acted on the advisory board to the Ontario Law Reform Commission whose report on precarious employment preceded today's announcement. Many of the proposed changes were also recommended in the report released last summer.
"The Law Reform Commission, and now the Ontario government have recognized that for many workers in Ontario, temporary work is a permanent situation," says Meinema. "For decades, we have advocated for both immigrant and temporary foreign workers faced with being shortchanged on wages, or docked wages to pay back recruiters. The proposed changes seemingly give them some recourse."
Meinema notes that "while this is a positive move, particularly with regard to recruitment fees, thousands of ultra-vulnerable migrant agriculture workers are still subject to the Mike Harris Tory ban on unionizing. Without lifting that ban, many of the benefits of the announcement made today will be of little benefit to migrant agriculture workers."
More than 100,000 UFCW Canada members work in Ontario. In association with the Agriculture Workers Alliance (AWA), UFCW Canada also operates 10 agriculture worker support centres across Canada, including four in Ontario, representing more than 12,000 migrant agriculture workers.

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Toronto – 6 décembre 2013 – L’annonce par le gouvernement de l’Ontario de la présentation d’un projet de loi visant à mieux protéger les travailleurs migrants et en situation précaire représente « un premier pas dans la bonne direction en faveur du renouvellement des lois sur les normes d’emploi et sur la santé et la sécurité au travail », déclare le président national de TUAC Canada Paul Meinema. Forts d’un effectif de quelque 250 000 membres, les TUAC Canada (Travailleurs et travailleuses unis de l’alimentation et du commerce Canada) constituent le syndicat du secteur privé le plus influent et le plus progressiste au Canada. Depuis plus de vingt ans, les TUAC Canada mènent la campagne visant à améliorer la protection des travailleurs migrants temporaires.
« À l’heure actuelle, les travailleurs migrants et les travailleurs temporaires de l’Ontario se situent en bout de la ligne en matière de protection des emplois et de droits ouvriers », indique M. Meinema. « Depuis des dizaines d’années, de nombreux travailleurs migrants et travailleurs étrangers temporaires sont essentiellement des otages aux mains des agences de recrutement qui leur font payer des frais exorbitants pour venir au Canada. L’interdiction proposée des frais de recrutement est un geste positif, mais pour que cette mesure donne des résultats, il faudra avoir aussi des dispositions d’inspection et d’application de la loi », poursuit-il.
Les TUAC Canada ont participé activement aux travaux du conseil consultatif de la Commission de réforme du droit de l’Ontario, dont le rapport sur les emplois précaires a précédé l’annonce d’aujourd'hui. Plusieurs des changements proposés faisaient partie des recommandations du rapport publié cet été.
« La Commission de réforme du droit de l’Ontario, et maintenant le gouvernement de l’Ontario ont reconnu que pour de nombreux travailleurs de l’Ontario, le travail temporaire est en fait une situation permanente », ajoute M. Meinema. « Depuis des dizaines d’années, nous défendons la cause des travailleurs étrangers temporaires et des travailleurs immigrants confrontés à des salaires de misère ou à des salaires amputés pour rembourser les recruteurs. Il semble que les changements proposés leur accorderont certains recours », conclut-il.
Paul Meinema fait remarquer qu’il s’agit « d’une mesure positive, en particulier en ce qui a trait aux frais de recrutement, des milliers de travailleurs agricoles migrants extrêmement vulnérables sont encore victimes de l’interdiction de se syndiquer promulguée par le gouvernement conservateur de Mike Harris. Si nous ne levons pas cette interdiction, les travailleurs agricoles migrants ne pourront profiter de plusieurs des avantages que leur procurera l’annonce faite aujourd'hui. »
Plus de 100 000 membres de TUAC Canada travaillent en Ontario. En association avec l’Alliance des travailleurs agricoles, les TUAC gèrent dix centres de soutien pour travailleurs agricoles répartis dans diverses régions du Canada, dont quatre en Ontario, qui représentent plus de 12 000 travailleurs agricoles migrants.

Liens

Secteurs économiques

Agriculture and horticulture workers, Occupations in services - Domestic work, Autre et General farm workers

Groupes cibles

Sensibilisation du public, Syndicats et ONG/groupes communautaires/réseaux de solidarité

Pertinence géographique

Ontario

Sphères d’activité

Science politique

Langues

Français et Anglais