2009-10-06
Radio-Canada.ca
Trois femmes d'origine philippine accusent une agence de recrutement internationale d'aides ménagères de vol, de harcèlement et de confinement illégal.
Radio-Canada
Trois femmes d'origine philippine accusent une agence de recrutement internationale d'aides ménagères de vol, de harcèlement et de confinement illégal.
Les plaignantes ont été recrutées à Hong Kong l'an dernier par le biais du programme fédéral des aides familiales résidantes.
Elles allèguent qu'une fois arrivée au pays, l'agence Rakela Care de Vaughan n'avait pas d'emploi pour elles. Une des avocates des plaignantes, Moira Gracey, affirme que les passeports des femmes leur ont été confisqués et qu'elles ont été confinées dans le sous-sol de la maison de Rakela Spivak, la propriétaire de l'agence, le temps qu'elles lui remboursent les frais de 5000 $ pour leur recrutement en travaillant au noir.
Mme Spivak n'a pas rappelé Radio-Canada pour réagir aux allégations.
Des plaintes plus fréquentes
Selon le groupe torontois Intercède, des situations du même genre sont rapportées de plus en plus fréquemment. Plus tôt cette année, cet organisme s'est porté à la défense des deux domestiques de la députée torontoise Ruby Dhalla qui s'étaient plaintes elles aussi d'exploitation.
Intercède et d'autres groupes déplorent l'inaction des gouvernements fédéral et ontarien. Le consultant en immigration, Macdonald Scott, affirme même que les agences de recrutement frauduleuses continuent d'avoir carte blanche. Ils rapportent que les seules mesures concrètes qu'il a constatées de la part des autorités ont été prises contre des aides domestiques, qui sont renvoyées dans leur pays d'origine si elles ne réussissent pas à prouver qu'elles ont un employeur.
Occupations in services - Domestic work
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