2011-11-23
UFCW Canada
VANCOUVER (C.- B.) – 14 novembre 2011 – Près d’une centaine d’activistes communautaires et de militants syndicaux se sont rassemblés lundi dernier devant le consulat du Mexique à Vancouver avec des cercueils, des pierres tombales et des croix ainsi qu’avec une pétition demandant que le gouvernement mexicain mette fin à l’exclusion dont sont victimes certains travailleurs migrants mexicains au Canada.
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UFCW Canada
VANCOUVER (C.- B.) – 14 novembre 2011 – Près d’une centaine d’activistes communautaires et de militants syndicaux se sont rassemblés lundi dernier devant le consulat du Mexique à Vancouver avec des cercueils, des pierres tombales et des croix ainsi qu’avec une pétition demandant que le gouvernement mexicain mette fin à l’exclusion dont sont victimes certains travailleurs migrants mexicains au Canada.
La manifestation qui s’est déroulée au beau milieu de la journée vient dans la foulée d’allégations à l’effet que le gouvernement fédéral du Mexique et son consulat de Vancouver ont conspiré avec deux entreprises d’exploitation agricole de la Colombie-Britannique pour inscrire sur une liste noire certains travailleurs migrants saisonniers venant du Mexique de sorte qu’ils ne puissent plus jamais revenir au Canada parce qu’ils sont des sympathisants syndicaux. Des travailleurs se sont également fait dire de cesser de visiter les centres de soutien que gère le syndicat en Colombie-Britannique.
Sous le regard des spectateurs qui s’étaient rassemblés autour de la scène devant le consulat, les manifestants ont tenu des funérailles symboliques pour les droits des travailleurs, notamment les droits fondamentaux de la personne et les droits d’association syndicale et de négociation collective qu’ils ont tenté d’exercer.
Les allégations et les preuves concernant la liste noire et l’intimidation ont été déposées auprès de la Commission des relations de travail de la Colombie-Britannique (CRTCB). Les chefs d’accusation ont été déposés par la section locale 1518 des TUAC Canada, le syndicat auquel se sont joints les travailleurs migrants.
« Les travailleurs mexicains en Colombie-Britannique ont, au même titre que tous les autres travailleurs, le droit de se joindre à un syndicat sans crainte de représailles », de dire le président de la section locale 1518 des TUAC Canada, Ivan Limpright. « Le Mexique doit non seulement respecter ce fait mais aussi leurs citoyens qui travaillent si dur au Canada. Ces derniers ne devraient pas être punis pour avoir exercé les droits que leur confère la loi. »
Les chefs d’accusation relatifs à la liste noire seront entendus par la CRTCB en février. Le gouvernement du Mexique et son consulat ont revendiqué la souveraineté absolue en disant carrément à la CRTCB qu’elle n’est pas habilitée à statuer sur la façon dont le Mexique traite ses citoyens que ce soit au Mexique ou en Colombie-Britannique.
« Les représentants du consulat du Mexique à Vancouver feraient mieux de comprendre que le libre-échange ne signifie pas qu’ils peuvent en toute liberté violer les droits syndicaux de leurs citoyens qui travaillent ici », déclare le président national des TUAC Canada, Wayne Hanley. Les TUAC Canada représentent le plus grand syndicat du secteur privé au Canada et gèrent, en collaboration avec l’Alliance des travailleurs agricoles, dix centres de soutien répartis dans les diverses régions du pays pour venir en aide aux travailleurs agricoles migrants et nationaux.
Agriculture and horticulture workers
Análisis de políticas y Iniciativas de apoyo
Conciencia Pública
Derecho a organizarse, Derecho a la igualdad (origen nacional), y Derecho a la igualdad (estatus social)
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