2009-04-01
Émilie Russo
Description du Programme des aides familiaux résidents.
Actualités CDN - NDG
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Montréal
Annie Kouamy était présente lors de la table ronde en tant que coordonnatrice du Centre des travailleuses en maisons privées. Cet organisme accompagne et informe les femmes issues du Programme des aides familiaux résidants (PAFR) qui vivent au Québec. Par le biais du PAFR, le ministère fédéral de la Citoyenneté et de l’Immigration recrute des travailleurs étrangers, en majorité des femmes, pour fournir des soins à domicile à des enfants, ainsi qu’à des personnes âgées ou handicapées.
Le programme exige que les aides habitent chez leur employeur pour la durée de leur séjour. Une fois qu’elles ont cumulé 24 mois de travail, elles peuvent faire la demande de résidence permanente. Entre temps, leur accès à l’assurance maladie ainsi qu’à la
protection en cas d’accident au travail (CSST) est limité.
Mme Kouamy estime que le PAFR est discriminatoire et qu’il pousse les aides à tolérer des situations d’abus dans l’attente de leur statut de résidence permanente.
« Les aides ne peuvent pas travailler pour quelqu’un d’autre, sinon elles doivent recommencer le processus [d’embauche du PAFR] au début. Elles sont donc vulnérables aux abus de leur employeur, tels que le harcèlement psychologique ou sexuel, le nonpaiement des salaires, les longues heures de travail et j’en passe ».
Le Centre des travailleuses en maisons privées réclame l’octroi de la résidence permanente dès l’arrivée de l’aide familiale au pays.
L’organisme revendique aussi le droit des travailleuses de se syndiquer et de négocier collectivement.
PAFR, domestiques, résidence permanente, assurance maladie
Occupations in services - Domestic work
Iniciativas de apoyo y La política actual
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