2014.12.05, 12:30 PM
Une panoplie de politiques publiques cible les familles et les individus qui ont des besoins liés aux soins aux personnes, à la garde d’enfants ou à l’aide à la vie quotidienne. L'État, qui finance en partie ces services, vise l'efficience économique par des coûts réduits. Ce sont donc souvent les travailleuses du care- des femmes souvent racisées et souvent issues d’une immigration récente- qui œuvrent en maison privée qui assument une partie importante du fardeau de cette quête d’efficience économique : peu de reconnaissance sociale, des maigres salaires, des risques non reconnus par le système de protection de la santé et la sécurité du travail, manque de prévisibilité des horaires, d’avantages sociaux restreints, absence de représentation syndicale, etc. Elles sont mal protégées et vivent une situation de précarité importante, mais à degrés variables. Au cours des dernières années les travailleuses du care ont développé des stratégies d’organisation et résistance qui leur permettent de contrebalancer les rapports de pouvoir vis-à-vis leurs employeurs et d’améliorer leur sort. Les présentations des conférencières, des chercheuses impliquées depuis plusieurs années dans l’étude des professionnelles du soin et de l’assistance, permettront d’éclairer les dynamiques de précarisation et résistance dans lesquelles ces travailleuses sont impliquées.
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Salle R-M120, Pavillon des Sciences de la gestion, UQAM
315, rue Sainte-Catherine Est
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Occupations in services - Domestic work, Home child care providers, Home support workers, housekeepers and related occupations, and General relevance - all sectors
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