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Conférence nationale Métropolis au Convention Centre à Ottawa, 14-16 mars 2013

Appel de communications :
Les programmes de travailleurs migrants temporaires :
quels droits pour quel développement ?

Responsable de l’atelier : Martin Provencher (chercheur associé, McGill University).

Le nouveau paradigme en matière d’aide au développement soutient que la migration peut profiter à toutes les parties (les migrantes et les migrants, les États d’origine et les États de destination) à condition qu’elle soit bien gérée. Ce paradigme s’est imposé à la suite du déclin de l’aide multilatérale au développement qui a incité les États à se tourner vers les transferts de fonds privés des migrantes et des migrants pour financer leurs activités. Favoriser dans ces conditions la mobilité de tous les individus, y compris et surtout celle des moins qualifiés, revient à créer des situations gagnantes : les travailleurs temporaires augmentent leurs revenus, les États d’origine s’enrichissent grâce aux transferts de fond et les États de destination comblent leur besoin en main-d’œuvre. La réalité sur le terrain est cependant tout autre. Il ne se passe pas une journée sans qu’on rapporte une violation grave des droits de ces travailleurs migrants temporaires aussi bien dans les pays en voie de développement que dans les pays développés. Quelle est l’étendue de ces violations ? Quels sont leurs effets sur les revenus et la santé des travailleurs ? Quels secteurs et quelles catégories de travailleurs sont les plus à risque ? Est-il nécessaire d’abolir ces programmes pour protéger les droits des travailleurs migrants temporaires ? À qui incombe la responsabilité d’inciter les États à mieux respecter les droits des travailleurs migrants temporaires ? Quelles sont les meilleures pratiques ?

Date de tombée : 20 décembre 2012
Prière de faire parvenir vos propositions de communications (titre, résumé, affiliation et adresse courrielle) à l’adresse suivante :

provencher.martin@gmail.com